La place du village
La place du village, plantée de deux rangées de vingt deux tilleuls chacune. Dénommée aujourd’hui « Les Allées », elle se trouve face à la Basilique et permettait d’accueillir des centaines de pèlerins.
A l’époque, elle était bordée de nombreux hôtels et boutiques aujourd’hui disparus.
VIERGE XIVe siècle Bois de châtaignier polychrome
Fixée au château de Benauge, Isabelle de Foix décide de relever le sanctuaire de Verdelais, détruit en 1377 par le duc d’Anjou. En 1390, elle fait placer une nouvelle Vierge, inspirée de la majesté romane antérieure, mais empreinte d’un sourire maternel.
Aujourd’hui, la statue n’apparaît que revêtue de luxueux manteaux dont les teintes changent selon les époques et les jours de l’année liturgique. Les plus anciens sont conservés au musée d’Art religieux.
RETABLE 1666 Marbre rehaussé d’or
La Vierge médiévale trône au cœur d’un retable orné de six colonnes de marbre rouge à chapiteaux dorés. Deux anges soutiennent la couronne royale cependant qu’au-dessus du fronton apparaît dans un tableau la consolatrice des affligés.
La Vierge est encadrée à droite de la statue de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental, et à gauche de saint Pierre Célestin, pape démissionnaire. Au revers du tableau et à l’étage se cache une chapelle réservée au chœur des religieux.
Église Saint-Maurice D’Aubiac XIe et XIIe siècle
L’église paroissiale Saint-Maurice est transférée d’Aubiac à Notre-Dame de Verdelais au lendemain de la Révolution, en raison notamment des inondations. Le port de la Garonnelle continue cependant de connaître l’affluence des pèlerins qui arrivent par bateau durant tout le XIXe siècle.
Vendue en 1835, I’église Saint-Maurice est transformée en étable, puis sa décoration sculptée est transférée aux États-Unis.
Aujourd’hui restaurée avec soin dans son intégralité par ses propriétaires, elle offre l’exemple d’un édifice sobre et émouvant du premier art roman.
Ces derniers reçoivent différentes manifestations telles que concert de chant et instruments, expositions de peinture ou photographique.
Le port de la Garonnelle
Ce port a été créé initialement pour un usage économique avec du transport de production viticole et de la pierre extraite sur la commune.
Les bâtiments formant le quartier étaient bien plus nombreux qu’aujourd’hui.
C’était également le point d’accueil des pèlerins qui arrivaient par bateaux en provenance de Bordeaux pour participer aux pèlerinages paroissiaux organisés chaque année
Le pas de la Mule XIXe siècle Terre cuite
La tradition orale rapporte qu’au XIVe siècle, la mule qui transportait Isabelle de Foix se serait soudainement arrêtée au Luc devant une grosse pierre et aurait refusé d’aller plus avant.
La pierre est soulevée et surgit alors une statue de la Vierge cachée pour échapper aux pillards.
Un ensemble de statues en terre cuite illustre l’épisode près de la source miraculeuse, depuis le XlX siècle, à un endroit où a été dressé l’abri Saint-Benoît Labre, destiné à accueillir les pèlerins pour leurs repas champêtres.
Ange Indicateur 1870
L’ange permet aux pèlerins venant de Saint-Macaire et contournant le domaine de Malagar de prendre la bonne direction et d’éviter de partir vers Saint-Germain-de-Graves.
Le même dispositif existe à la Nauze, c’est-à-dire au carrefour du chemin venant de la Garonnelle et de la route Cadillac, mais avec une Vierge indicatrice.
Tombe de Toulouse-Lautrec 1901
Le peintre Henri de Toulouse-Lautrec passa les derniers jours de sa vie au château de Malromé à Saint-André-du-Bois où il décéda le 9 septembre 1901 à l’âge de 36 ans.
Ses obsèques eurent lieu à Saint-André-du-Bois. Plus tard, sa dépouille sera transférée dans le cimetière de Verdelais résultant du transfert de celui de Saint-Maurice-d’Aubiac. C’est là qu’il repose.
Un croquis inédit a été retrouvé dans l’hostellerie Saint-Pierre, située sur les allées.